Bar-Ilan U. et Ziv Center : forte réponse immunitaire avec 1 dose de vaccin Covid-19 chez des personnes précédemment infectées

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Bien que les données des essais cliniques soient encourageantes, les preuves de l’impact des campagnes de vaccination COVID-19 sur les populations restent rares. En particulier, la réponse au vaccin chez les personnes précédemment infectées par le SRAS-CoV-2 n’est pas encore complètement élucidée. L’étude, dirigée par une sommité mondiale, le Pr Michael Edelstein, de la faculté de médecine Azrieli à l’Université Bar-Ilan en Israël, avec des chercheurs de l’Université Bar-Ilan et du Ziv Medical Center montre que les personnes précédemment infectées par le virus ont répondu très fortement à une seule dose du vaccin Pfizer, indépendamment du moment où elles ont été infectées et si elles avaient ou non des anticorps détectables contre la Covid-19 avant de recevoir le vaccin. Cette étude a été menée sur une cohorte de 514 membres du personnel soignant du Ziv Medical Center.

NDLR : le Pr Michael Edelstein est un médecin spécialisé en épidémiologie des maladies infectieuses. Il est Président du département Contrôle des maladies infectieuses de l’Association européenne de santé publique (EUPHA) et dirige les données de vaccination au Public Health England (PHE), l’agence nationale de santé publique d’Angleterre. Il est également membre du groupe de travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la qualité des données de vaccination, chercheur au Center on Global Health Security de Chatham House, professeur associé honoraire à la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM). Ces dernières années, il a également répondu à des urgences de santé publique à grande échelle en Asie et en Afrique, y compris pour l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.

Dix-sept d’entre eux ont été infectés par la Covid-19 à tout moment entre un et dix mois avant de recevoir la première dose du vaccin. Les niveaux d’anticorps de l’ensemble de la cohorte ont été mesurés avant la vaccination et ensuite pour déterminer la réponse au vaccin. La réponse parmi les personnes précédemment infectées a été si efficace qu’elle ouvre le débat sur la question de savoir si une dose du vaccin peut suffire. «Cette découverte peut aider les pays à prendre des décisions éclairées concernant la politique vaccinale, par exemple, si les personnes précédemment infectées doivent être vaccinées en priorité et, si oui, avec combien de doses», déclare le Pr Michael Edelstein, de la faculté de médecine Azrieli de l’Université Bar-Ilan, qui a dirigé l’étude. « Cela qui rassure également, c’est que de ne pas avoir d’anticorps détectables après avoir été infecté ne signifie pas nécessairement que la protection après l’infection est perdue.« 

La recherche a également apporté des preuves que la réponse immunitaire était similaire dans les groupes multiethniques. Le centre médical de Ziv, où l’étude a été menée, est composée d’un personnel composé de Juifs, d’Arabes et de Druzes, entre autres. Les membres de chacun de ces groupes ont répondu de manière très similaire à la première dose du vaccin, une découverte bienvenue étant donné que le virus lui-même est connu pour affecter certains groupes plus que d’autres. La forte réponse à une dose du vaccin chez les personnes précédemment infectées quelle que soit la durée entre l’infection et la vaccination est une bonne nouvelle. Cependant, les chercheurs soulignent que leurs résultats devraient être confirmés par une étude chez une cohorte plus nombreuse avant de parvenir à des conclusions définitives. Les chercheurs continuent de suivre les professionnels de santé après leur deuxième dose pour mieux comprendre combien de temps le vaccin protégera contre la Covid-19 dans différents groupes de personnes.

Publication dans Eurosurveillance, 11 février 2021 

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Although clinical trial data are encouraging, real-world evidence with regard to the COVID-19 vaccine remains scarce. In particular, response to the vaccine among those previously infected with SARS-CoV-2 is still not completely understood.

Researchers from Bar-Ilan University and Ziv Medical Center now report preliminary evidence that people previously infected with the virus responded very strongly to one dose of the Pfizer vaccine, regardless of when they were infected and whether or not they had detectable antibodies against COVID-19 prior to receiving the vaccine.

Their study, published on February 11, 2021 in the journal Eurosurveillance, was conducted on a cohort of 514 staff members at Ziv Medical Center. Seventeen of them were infected with COVID-19 anytime between one and ten months before receiving the first dose of the vaccine. Antibody levels of the entire cohort were measured prior to vaccination and thereafter to determine response to the vaccine.

The response among those previously infected was so effective that it opens the debate as to whether one dose of the vaccine may suffice.  « This finding can help countries make informed decisions regarding vaccine policy – for instance, whether those previously infected should be vaccinated in priority and, if so, with how many doses, » says Prof. Michael Edelstein, of the Azrieli Faculty of Medicine of Bar-Ilan University, who led the study. « It also offers reassurance that not having detectable antibodies after being infected does not necessarily mean that protection following infection is lost. »

The research also provided evidence that immune response was similar across multi-ethnic groups. Ziv Medical Center, where the study was conducted, is staffed by a workforce comprised of Jews, Arabs and Druze, among others. Members of each of these groups responded very similarly to the first dose of the vaccine, a welcome finding considering that the virus itself is known to affect some groups more than others.

The strong response to one dose of the vaccine among those previously infected regardless of the duration between infection and vaccination is good news. However, the researchers emphasize that their findings should be confirmed in a larger cohort before reaching definitive conclusions. The researchers are continuing to follow healthcare workers after their second dose to better understand how long the vaccine will protect against COVID-19 in different groups of people.

Prof Michael Edelstein is a medical doctor specialized in infectious disease epidemiology. He is currently the president of the Infectious Diseases Control section of the European Public Health Association and leads on immunization data at Public Health England, England’s national public health agency. He is also a member of the World Health Organization’s  working group on immunization data quality, a research fellow at the Centre on Global Health Security, Chatham House, an honorary associate professor at London School of Hygiene and Tropical Medicine. In recent years he has also responded to large scale public health emergencies in Asia and Africa, including the West African Ebola outbreak.

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