Des quantités considérables de méthane, l’un des principaux gaz à effet de serre, sont séquestrées dans les sédiments sous le pergélisol entourant le cercle polaire arctique. Cependant, le réchauffement climatique a provoqué le dégel de certaines parties du pergélisol et la formation de lacs qui sont désormais des «points chauds» pour la libération de méthane dans l’atmosphère, ce qui, à son tour, réchauffe encore plus l’atmosphère.
Les scientifiques de l’Université Ben Gourion du Néguev ont estimé la quantité de méthane produite et libérée par ces lacs et quels sont les mécanismes de production. Ces informations peuvent être utilisées dans les modèles de réchauffement climatique.
Le Pr Orit Sivan et les membres du laboratoire Efrat Russak, André Pellerin, Yarden Gerera et Noam Lotem sont revenus d’une autre campagne de collecte sur le terrain ces derniers mois. Ils ont échantillonné plusieurs lacs thermokarstiques en expansion active dans le centre de l’Alaska, où, au fil du temps, le méthane est libéré du pergélisol en train de fondre dans l’eau et l’atmosphère. Parmi les autres chercheurs figurent : Katey Walter Anthony, Nicholas Hasson, Hans Roy et Jeffrey P. Chanton.
La recherche du Pr Sivan a été soutenue par la subvention ERC Consolidator Grant 818450, l’expérience de vulnérabilité boréale arctique de la NASA et la US National Science Foundation.
Un article sur leurs découvertes basées sur une précédente campagne d’échantillonnage a été publié dans Global Change Biology
Traduction/adaptation Esther Amar pour Israël Science Info