La protection naturelle de la cigale de mer face à ses prédateurs vient de sa carapace et des abris dans les récifs coralliens, mais rien de l’a préparée à affronter les pêcheurs qui plongent avec bouteilles d’oxygène. La cigale de mer a été déclarée «patrimoine naturel protégé» par le service des Parcs Nationaux et Réserves de la Nature. La loi interdit de leur porter atteinte de quelque manière que ce soit, donc de les pêcher. Par manque de moyens de surveillance, cette pêche est encore largement pratiquée, ce qui en fait une espèce particulièrement menacée. Dans les années 1990, environ 2 tonnes par an étaient pêchées en Israël. Bien que ce soit illégal, on en trouve encore sur les marchés aux poissons d’Acre, Jaffa, Haïfa et dans les bons restaurants de Jaffa. Comment la protéger ?
La SPNI mène une réforme générale pour sauver les populations de poissons de Méditerranée par sa campagne « pêchez de manière responsable». Des progrès ont souvent été réalisés par la SPNI en impliquant le public.
Dans le cas de la cigale de mer, une manifestation publique contre certains restaurants qui la proposaient sur leurs menus a abouti au retrait de tout animal protégé des menus. SPNI a aussi lancé l’application sea watch sur smartphone ou tablette qui permet au public de signaler des incidents et risques concernant la mer. Cela s’applique à la pêche et la vente d’espèces protégées. Ces rapports sont envoyés directement sur les téléphones des inspecteurs compétents, et servent à suivre ce qui se passe avec les contrevenants. La cigale de mer n’est pas aussi célèbre que les dauphins ou les tortues de mer, mais elle est aussi importante pour l’équilibre fragile de la biodiversité en Méditerranée.
Téléchargez l’appli sea watch
Source SPNI