Selon le rapport de décembre 2014 de la Banque d’Israël repris par le FMI, le PIB israélien en 2015 devrait s’élever à 3,2 %. Les exportations et la formation brute de capital fixe devraient contribuer à améliorer le rythme de la croissance en 2015. On s’attend à une hausse des exportations en raison de l’amélioration du commerce mondial, de la dépréciation du shekel dans la seconde moitié de 2014, et de la reprise du tourisme, négativement impacté en 2014 en raison de l’opération Bordure protectrice. La formation de capital fixe devrait se redresser en 2015, après une baisse en 2014 pour l’investissement dans l’industrie et la construction. La forte baisse des prix du pétrole devrait permettre de soutenir la consommation privée, mais on s’attend à une baisse du niveau des achats de biens durables en 2014. Le commerce mondial devrait continuer à s’améliorer en 2016, avec une amélioration des exportations israéliennes. Avec le rejet du budget de l’Etat proposé pour 2015 et l’annonce des élections générales de mars 2015, un niveau relativement élevé d’incertitude demeure quant à la politique budgétaire. Les prévisions pour la consommation s’appuient sur la proposition de budget approuvée en première lecture à la Knesset. L’approbation tardive du budget de 2015 pourrait conduire à des dépenses gouvernementales inférieures à celles figurant dans la proposition récente du budget. Dans un tel scénario, la croissance en 2015 sera légèrement inférieure, mais la croissance devrait être plus élevée en 2016, car les coupes budgétaires prévues en 2016 seront plus modérée.
Finance
Taux de croissance : la Banque centrale d’Israël prévoit 3,2 % en 2015
Retrouvez cet article dans Israël Science Info n° 16