Le Comité des Programmes Scientifiques (CPS) du CNES s’est réuni au Siège du CNES, mercredi 31 mai 2017. Le CPS apporte au Conseil d’administration du CNES son expertise sur les sujets relatifs à la recherche scientifique spatiale et propose les priorités scientifiques des programmes du CNES.
En ouverture, la Direction du CNES a rappelé la dimension internationale de ses programmes scientifiques, en évoquant les récentes coopérations portant sur l’étude de l’océan (mission HY-2 et CFOSAT) avec la Chine, l’exploration des lunes de Mars (mission MMX) avec le Japon, la mesure des sources et des puits de carbone (projet MicroCarb) avec le Royaume-Uni, le suivi du développement de la végétation terrestre (mission Venµs) avec Israël et l’exploration de Mars (les instruments ChemCam et SAM sur Curiosity, la mission InSight et l’instrument SuperCam pour Mars 2020), l’océanographie et l’altimétrie (les satellites Jason-1, Jason-2 et Jason-3 et la préparation de la mission SWOT) avec les Etats-Unis. Les trois objectifs prioritaires du CNES, l’exploration pour comprendre l’Univers, le climat pour protéger la planète et l’innovation pour servir nos concitoyens, sont ainsi au centre de ces coopérations internationales.
Un point a aussi été fait sur les grands événements du moment pour le CNES : le prochain retour de Thomas Pesquet, vendredi 2 juin, après une mission Proxima de plus de six mois couronnée de succès et la préparation du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, qui se tiendra au Bourget du 19 au 25 juin. Le CNES y présentera son activité et ses perspectives dans un pavillon ouvert à tous.
L’organisation le 6 octobre, d’un point d’étape pour préparer le prochain séminaire de prospective scientifique de 2019 a aussi été discutée. Ce sera l’occasion de présenter les avancées programmatiques comme scientifiques depuis le séminaire de prospective de 2014, mais aussi de voir comment intégrer dans la réflexion sur les futurs projets scientifiques, les évolutions récentes du secteur spatial telles que les lanceurs et les satellites du futur.
Les nanosatellites sont en effet désormais des vecteurs performants de science. Leur développement engendre l’ouverture d’un nouveau marché sur lequel le CNES est positionné comme le rappelle le développement du démonstrateur Angels. L’écosystème national se structure et il a été rappelé le besoin de fédérer les actions en proposant un plan cohérent sur la miniaturisation des technologies, l’encouragement aux initiatives entrepreneuriales partout où des données opérationnelles pérennes sont utiles ainsi que des missions scientifiques.
Enfin, la feuille de route pour l’exploration de Mars et les programmes liés à l’observation de la Terre et aux sciences sont aussi des sujets sur lesquels les membres du CPS ont échangé.