Ce jeudi 18 février à Paris, Norbert Lipszyc, président de l’Association Française pour la Protection de la Nature et de l’Environnement en Israël (SPNI-France) et membre du comité scientifique d’Israël Science Info, interviendra aux côtés d’experts français de la biodiversité, dans le cadre d’une rencontre organisée par l’AJE, Association des Journalistes de l’Environnement et par la FRB (Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité). Cette rencontre est organisée en préparation des Discussions internationales sur la biodiversité de l’IPBES (le « GIEC » de la biodiversité), qui se tiendront en Malaisie, du 20 au 28 février 2016.
Intervenants :
Xavier Sticker, ambassadeur délégué à l’Environnement,
Jean-François Silvain, président de la FRB,
Jean-Patrick Le Duc, directeur des relations internationales du Muséum national d’histoire naturelle,
Hélène Soubelet, chef de mission biodiversité à la direction de la recherche et de l’innovation au ministère chargé de lécologie,
Agnès Hallosserie, secrétaire scientifique du comité français de l’IPBES,
Norbert Lipszyc, Norbert Lipszyc, expert dans le domaine de l’eau et du développement durable, incluant la préservation de la biodiversité au Proche-Orient
Cet échange informelle permettra de présenter aux journalistes, l’iPBES et la plénière 2016, première session plénière de l’iPBES à adopter un rapport et un résumé pour les décideurs.
Un premier rapport et son résumé pour décideurs sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire devrait être adopté ainsi qu’un rapport plus technique sur l’usage des scénarios du futur de la biodiversité.
* AJE, Association des Journalistes de l’Environnement, dont la présidente est Esther Amar
* FRB (Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité), dont le Président est Jean-François Sylvain et dont le directeur est Pierre-Edouard Guillain
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Rappel 1 : Le B’nai B’rith France et Norbert Lipszyc ont récemment emmené des journalistes français en Israël dans le cadre du voyage d’études «WaterLink», un voyage d’une densité exceptionnelle sur les thèmes de l’environnement, de l’eau, de l’agriculture durable et des énergies renouvelables.
Rappel 2 : dans son numéro de novembre dernier, le bulletin de la SPNI indique que la 28ème CITES 2015, Conférence internationale sur l’extinction des espèces (faune et flore) s’est tenue pour la première fois en Israël, à Tel Aviv du 30 sept. au 3 août 2015.
Norbert Lipszyc : « Des centaines de délégués de plus de 57 pays étaient présents, y compris ceux qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël. Malgré l’opposition de nombreux pays à la tenue de la conférence des Nations Unies en Israël, elle s’est ouverte sans incident. L’initiateur de la conférence est John Scanlon, acteur principal de l’Organisation des Nations Unies à Genève, et Secrétaire général de la CITES relative au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES ; site en français). C’est la première fois qu’une réunion de l’ONU d’un tel niveau se déroule en Israël et traite d’un sujet mondial avec des représentants de la science de la recherche, des gouvernements et des ONG de dizaines de pays du monde entier. Les 200 représentants à la conférence ont traité de questions environnementales comme la chasse au requin, la contrebande d’animaux protégés comme les éléphants et les rhinocéros, le maintien de populations de singes, de perroquets rares etc.
La convention de Washington est un accord international entre les gouvernements du monde entier, signé en 1963. Elle doit assurer la pérennité des plantes sauvages et la survie des animaux menacés par le commerce international, a déclaré Roni Malka, de la SPNI: Israël est une puissance mondiale en matière de protection de la nature et dans le développement de théories surla lutte contre la contrebande des animaux. Luc Marvin, directeur exécutif de l’Institut du Royaume-Uni pour la protection des requins, a ajouté: « C’est une réunion très importante qui parle au niveau mondial de la préservation des valeurs naturelles protégées et c’est pourquoi des représentants du monde entier sont venus en Israël. » Le président de la SPNI, Shaul Goldstein, a déclaré que la conférence a été préparée depuis plus d’un an, il a fallu obtenir l’accord des dizaines de pays membres de la Convention des Nations unies pour qu’ils viennent en Israël, et ce malgré les luttes politiques et les ONG de boycott telles le BDS. « En fin de compte, l’ONU est composée de personnes qui sont venues à cet événement et nous leur faisons visiter le pays, ce qui aide à mieux se connaître. Elles voient nos efforts dans la conservation de la nature… Il ne fait aucun doute que leur capacité à faire face aux questions liées à Israël sera meilleure. »