Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a rencontré ce matin (mercredi 6 juin 2018), au ministère de l’Economie et des Finances, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. À la suite de la réunion, ils ont organisé un petit déjeuner de travail commun avec les principaux dirigeants d’entreprises françaises. Parmi les secteurs représentés figuraient les télécommunications, les transports, l’aviation, les sports, la défense et la technologie.
Extrait des déclarations de Benyamin Netanyahu : «Merci, Monsieur le Ministre, je vous remercie pour votre amitié et pour votre déclaration claire sur l’opposition au boycott des produits israéliens. J’ai parlé à Erich Schmidt de Google, que je rencontre régulièrement ainsi que d’autres qui mènent la grande révolution technologique dans le monde. Et je lui ai demandé, Alors, n’êtes-vous pas concerné par le boycott d’Israël ? Et il a répondu : « Boycotter Israël ? Je devrais me boycotter moi-même ? C’est là (en Israël) que la technologie de pointe se développe. Il y a seulement deux centres… Dans certaines régions, Israël est plus important que la Silicon Valley. Et les endroits où j’investis, c’est-à-dire les technologies de l’information de pointe, ne peuvent pas se permettre de le faire (boycotter Israël). C’est inconcevable.«
Cela marque un énorme changement aujourd’hui en Israël. Exemple, le Japon. Les entreprises japonaises, pendant des années, ne sont pas venues en Israël. Je suis allé au Japon et M. Shinzo Abe est venu récemment à mon invitation. L’ampleur de l’investissement japonais en Israël a augmenté de 20 fois. Pas du double, ni du triple, de 20 fois en trois ans ! Et la même chose se passe dans les investissements israéliens…
Aucun domaine ne peut échapper aux technologies. L’idée de high-tech et de low-tech est en train de disparaître. Pas partout, mais dans de nombreux domaines. De nouveaux marchés sont créés. L’hypothèse économique traditionnelle, si vous avez une demande ou une offre qui produit de la demande, une demande qui produit de l’approvisionnement, tout cela est vrai. Mais l’innovation crée des exigences entièrement nouvelles. L’innovation crée des industries entièrement nouvelles et révolutionne les anciennes industries. »