Pour comprendre comment se développe l’obésité, une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv composée du Pr Amit Gefen, du Dr. Natan Shaked, de la doctorante Naama Shoham et du Pr Dafna Benayahu a utilisé les technologies les plus en pointe pour analyser l’accumulation de graisse dans le corps au niveau cellulaire. Leurs résultats montrent que la nutrition n’est pas le facteur le plus important dans l’obésité.
Les chercheurs, qui ont montré les mécanismes de production de graisse au niveau cellulaire, sont en train de créer une plate-forme pour développer de nouvelles thérapies et technologies pour prévenir ou même inverser le gain de poids.
Dans des cultures en laboratoire, les chercheurs ont découvert que, une fois que les gouttelettes lipidiques sont accumulées dans la cellule, la structure de la cellule et son mécanisme changent radicalement. En utilisant un microscope à force atomique de dernière génération et d’autres technologies de microscopie, ils ont pu observer la transformation de la composition de la cellule de graisse, qui est devenue plus rigide en s’allongeant. Cette raideur modifie les cellules environnantes en les déformant, les poussant à changer leur forme et leur composition.
L’ICCR (International chair on cardiometabolic risk), qui vient de lancer une campagne contre le risque cardiovasculaire lié à l’obésité, l’Alliance France pour le mieux vivre, a annoncé en avant-première les chiffres de l’obésité d’une étude de l’OCDE a paraitre en mai 2014 : « on constate des signes de ralentissement de l’épidémie d’obésité notamment en Angleterre, en Espagne et aux États-Unis. En France, les taux d’obésité et de surpoids sont relativement bas par rapport aux autres pays de l’OCDE, 43 % des adultes étant en surpoids contre 53% en moyenne dans l’OCDE. Cependant, la France a connu une augmentation graduelle des taux d’obésité et de surpoids au cours des dernières décennies, sans aucun signe de ralentissement contrairement à d’autres pays », révèle Franco SASSI, Economiste de Santé, Membre de l’OCDE et membre de l’Alliance France pour le Mieux-Vivre.
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Ces travaux ont été publiés dans le Biophysical Journal
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