C’est un événement international majeur qu’Israël s’apprête à accueillir du 12 au 16 octobre 2015 à Jérusalem : l’IAC, 66ème congrès international d’astronautique, va réunir plus de 3000 participants et les agences spatiales du monde entier (Chine, USA, France, …) mais aussi d’Iran, d’Arabie Saoudite, de Syrie, de Turquie… sur le thème : « L’espace, une passerelle pour l’avenir de l’humanité ». Ce congrès, organisé par l’IAF (Fédération mondiale d’astronautique) se tient tous les ans dans un pays différent. En 2014, il s’est déroulé au Canada, et en 2013 en Chine. La dernière fois qu’Israël avait accueilli ce congrès remonte à 1994, la 47ème édition de l’IAC avait alors connu un grand succès. Depuis, le secteur spatial israélien s’est considérablement développé et élargi à divers domaines, dans la R&D, l’industrie, l’innovation, et dans les sciences et l’exploration spatiales.
La France enverra de nombreux délégués d’organismes et sociétés : Arianespace, Association Aéronautique & Astronautique de France (3AF), Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), CVA (Community of Ariane Cities), EADS Sodern, EURISY, European Space Agency (ESA), du GIFAS, Institut Français d’Histoire de l’Espace, International Institute of Space Commerce, Novespace, Snecma, Starsem, Thales Alenia Space France, Airbus Defence and Space…
Programme complet sur iafastro.org
En marge du 58ème congrès COPUOS (Comité des Nations Unies pour l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique) qui s’est tenu à Vienne récemment, Danny Danon, Ministre israélien de la Science, de la Technologie et de l’Espace a signé un accord avec l’UNOOSA, Bureau des Affaires Spatiales des Nations Unies (UNOOSA) pour développer les systèmes et protocoles permettant l’utilisation des satellites au cours d’opérations de sauvetage. Objectifs : prise de photos par les satellites dans les zones touchées par des catastrophes naturelles et transmission instantanée aux équipes de sauvetage pour localiser et secourir les victimes.
Selon bulletins électroniques : D’après les données de l’Agence spatiale israélienne, près d’un demi-million de déchets artificiels de petite taille (un centimètre) gravitent actuellement autour de la Terre, à des vitesses approchant les 28.000 km/h. Comme dans le film « Gravity » d’Alfonso Cuaron (2013), ces déchets font encourir aux satellites en orbite un risque de détérioration important en cas d’impact. Une start-up israélienne, à une étape avancée de dépôt de brevet, propose notamment une solution originale : un « mini-bulldozer » spatial, qui attrapera les déchets en orbites et les « jettera », non pas dans une benne à ordures, mais dans l’atmosphère, où ils se désintègreront sans causer de dégâts.