BrainTech 2015, événement international de premier plan va accueillir des experts des neurosciences, des scientifiques, des entrepreneurs, des décideurs, des investisseurs, des start-ups, et des chefs du gouvernement pour explorer les défis, découvrir les projets prometteurs, mener des partenariats concrets et accélérer l’innovation dans les technologies de cerveau. Le programme de cette conférence exceptionnelle vise à aborder le cycle de vie complet de l’innovation dans le secteur du Braintech – de la recherche à la commercialisation – et à faciliter la collaboration mondiale vers des solutions qui permettront d’améliorer des millions de vies.
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Des modèles de cerveau artificiel aideront les scientifiques à comprendre le cerveau et le traitement de ses pathologies
Dans quelques années, les scientifiques seront capables de stimuler l’activité cérébrale, de développer des ordinateurs qui pensent comme le font les gens, de cartographier des maladies du cerveau avec pour objectif de les traiter, de construire des robots qui sentiront ce qui doit être fait. Ils pourront développer une « théorie du tout » fournissant un cadre à la compréhension des processus d’apprentissage, de mémoire, d’attention et de comportements motivés par un objectif.
Pour la première fois, le PCH fournira une réelle connaissance de comment le cerveau fonctionne, permettant aux scientifiques, aux ingénieurs, aux programmeurs et d’autres d’en faire des interfaces et de développer des programmes, des produits et des procédures qui rendront la vie meilleure et plus simple, selon le professeur Henry Markram, co-directeur du Projet Cerveau Humain.
« A mon avis, le PCH constituera un tournant, explique Markram. Le projet apportera des changements à tous les niveaux de la société, et pour améliorer la situation en aidant à développer de nouvelles thérapies pour les conditions liées à la démence comme Alzheirmer, et beaucoup d’autres ».
Markram, ancien de l’Institut Weizmann, est directeur de l’Institut du Cerveau et de l’Esprit de l’Ecole polytechnique à Lausanne en Suisse, qui coordonne le PCH parmi 135 partenaires dans 21 pays.
Faisant partie d’un plus large projet, des centaines de chercheurs travaillent sur des applications ésotériques de recherche sur le cerveau, comme la neurobotique (fournissant des robots avec des « modèles de cerveau pré-validés » qui permettent aux robots de fonctionner seuls dans des tâches spécifiques), l’informatique neuromorphique (stimuler les neurones humains avec des micropuces électroniques), des stimulations du cerveau (qui seront accessibles aux chercheurs sur le net) et beaucoup d’autres applications…