globalsecuritymag.fr Fortscale, basée à Tel Aviv en Israël a pour objectif de proposer des solutions de cybersécurité pour lutter contre la fraude interne. Sa solution phare utilise l’intelligence artificielle pour atteindre son but. Yona Hollander, fondateur de Fortscale, docteur en sciences informatiques diplômé du Technion (Israël), estime que les nouveaux outils de lutte contre la fraude doivent avoir recours au machine learning.
GS Mag : pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?
Yona Hollander : Fortscale a été créée en Israël par deux fondateurs dont moi. Je travaille depuis 25 ans dans le domaine et mon associé vient des services informatiques de l’armée d’Israël. Nous sommes basés à Tel Aviv. Notre entreprise est aujourd’hui forte de 35 personnes dont 25 en Israël et 10 aux Etats-Unis. Nous avons fondé notre société avec pour objectif de remédier à la fraude interne. Il faut savoir que la fraude interne représente actuellement 80% des actes de malveillances. Ce marché spécifique de la cybersécurité dans notre domaine a atteint en 2015, 200 millions de $ et devrait croitre dans les prochaines années. Il concerne plutôt les grandes entreprises.
GS Mag : comment fonctionne votre solution phare ?
Yona Hollander : Les premiers produits dans le domaine de la fraude interne s’attachaient à observer les rôles et interdire certaines pratiques. Ce système est perfectible car il est possible de réaliser des actions l’égales mais qui sont malicieuses et inversement..
Les secondes générations, parmi la nôtre, utilisent du machine learning. Cette technologie permet d’analyser les comportements légaux. Ainsi, il est possible de mettre en place des politiques adaptés à chaque comportement. En fait, elle permet personnaliser les politiques de sécurité. Par exemple, notre solution est déployée dans une multinationale qui l’utilise au quotidien. De plus, elle offre la possibilité de réduire les faux positifs grâce à son moteur d’analyse. Les administrateurs reçoivent au final uniquement les vrais alertes. Toutes les données des utilisateurs sont anonymisées avant d’être analysées. De plus, les données restent dans la société puisque notre système nécessite l’installation d’une appliance. Pour son déploiement il faut environ deux semaines.
GS Mag : quelle est votre stratégie commerciale ?
Yona Hollander : Nous avons des clients en Israël aux Etats-Unis et en Suisse. L’année prochaine, nous viserons le marché européen. Nous attaquerons le marché français en 2017. Actuellement, en France une grande institution financière s’intéresse à notre solution.
GS Mag : quel est votre message à nos lecteurs ?
Yona Hollander : Il y a un véritable besoin de s’attaquer à la fraude interne et bien sûr, notre solution est aujourd’hui une réponse adaptée.
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