La compétition BizTEC organisée par le Technion célèbre sa première décennie et le New York Times a que Google Capital va investir 60 millions de dollars dans la start-up ZenPayroll cofondée par un ancien étudiant du Technion, Tomer London, par Joshua Reeves et Edward Kim. Le système ZenPayroll automatise le traitement de la masse salariale pour décharger les chefs d’entreprise de cette tâche récurrente.
ZenPayroll propose une gestion simple, intuitive et interactive de la paie. C’est la deuxième start-up de Tomer London, et elle est valorisée à environ un demi-milliard de dollars. La branche investissement de Google est derrière cette levée de fonds. Tomer London avait eu un premier succès dans le domaine de l’entrepreneuriat en 2009, quand il avait remporté la première place au concours BizTEC grâce à la société qu’il avait fondée quelques mois plus tôt. À l’époque, il était étudiant à la Faculté de génie électrique et afin de développer Vizmo, il avait quitté son emploi chez Intel et s’était associé avec un autre étudiant, Assaf Revach. Tous deux avaient affirmé que le Technion leur avait apporté trois choses : «nous avons fait connaissance l’un de l’autre, le Technion nous a fourni un laboratoire d’innovation et une diversité des services formidables, et nous a intégré au Club des Entrepreneurs. Le Technion symbolise sans aucun doute l’esprit d’entreprise en Israël. »
Les fondateurs de ZenPayroll expliquent : « La mission de ZenPayroll vise à moderniser le secteur de la paie et à créer un lien plus significatif entre les entreprises et leurs employés. Aujourd’hui, les gens pensent à la masse salariale comme à une corvée douloureuse qui oblige les entreprises à faire face à une complexité inutile, des tâches manuelles et de nombreux frais. Rémunérer son peronnel ne devrait pas être une transaction impersonnelle. Il s’agit de récompenser les employés pour leur travail acharné, et qu’ils se sentent appréciés pour leurs contributions. Notre équipe s’efforce d’influencer positivement des millions d’entreprises et des centaines de millions de personnes dans le monde. Cette mission est l’une des principales raisons pour laquelle nos clients apprécient ZenPayroll. »
Selon letank.org : » En France, un bulletin de paie coûte en moyenne 33 euros par mois. A cela s’ajoute l’instabilité fiscale et règlementaire ainsi qu’une forte individualisation des packages Comp&Ben. Mais ce contexte n’est pas seulement une exception française. ZenPayroll est accessible à tous (employés y compris !) depuis n’importe quel device, les mises à jour réglementaires sont externalisées (donc les risques liés aussi !), écologique (des bulletins sans papier, ce qui est possible en France depuis 2009) et enfin, économique (25$ plus 4$ pour les 10 premiers employés et 2$ pour les suivants). Il est évident que ce SaaS n’est pas transposable en l’état en France et conviendrait davantage à des PME. Mais il existe une volonté politique, tous bords confondus, de simplifier les démarches administratives liées aux RH. Par ailleurs, il faut savoir que ZenPayroll est en plein développement au sein du célèbre accélérateur de start-ups Y Combinator et donc, c’est-à-dire que de nouvelles features (« caractéristiques ») pourront être créées permettant alors de personnaliser le service avec des conventions collectives, des accords d’établissement… »