Le 13 novembre dernier, Simon Skira, Directeur délégué de l’université technologique SCE Sami Shamoon pour la France, l’Europe et le Canada avait organisé une réception en la résidence de S.E. l’Ambassadeur d’Israël en France Yossi Gal, en faveur des étudiants et des projets de l’Association des amis de la SCE. Ne tarissant pas d’éloges envers Simon Skira, dont il a souligné l’efficacité dans l’organisation de cette soirée, Yossi Gal a rappelé le rôle clé de la formation appliquée d’ingénieurs dans le développement économique et technologique du Néguev. Cette soirée avait aussi pour but d’honorer la mémoire du donateur Sami Shamoon (décédé en 2006) dont la générosité a permis la création de cette université en 1995 et de permettre au président de l’Université SCE, le Professeur Yehouda Haddad, de présenter un bilan sur la progression fulgurante de son institution depuis sa création.
Les chiffres sont impressionnants : la « jeune » université SCE compte aujourd’hui pas moins de 5000 étudiants, 6 facultés et deux campus, à Ashdod et Beer Sheva. Yehouda Haddad l’a souligné : « Nous continuerons à nous développer dans un esprit de responsabilité sociale, pour permettre le progrès des communautés périphériques du pays et amener nos étudiants vers l’excellence à la fois pour Israël et pour le monde entier. Notre objectif est de révéler le potentiel humain en rendant l’éducation accessible à tous les secteurs de la société israélienne, en particulier dans le sud du pays. Cela s’exprime par notre engagement dans l’innovation et par l’implication communautaire. Nos étudiants sont les nouveaux pionniers d’Israël. Ils bâtissent leur propre futur et celui d’Israël ». Alors que de nombreux pays dans le monde dénoncent un manque criant d’ingénieurs, Israël peut s’enorgueillir de formations d’ingénieurs dotés de diplômes leur permettant d’intégrer directement le monde du travail. Toute la force du positionnement de la SCE réside dans cette « formation appliquée d’ingénieur », car l’institution a décidé de miser sur des diplômes en phase avec les besoins immédiats de l’industrie et des services. La SCE propose une licence BSC dans les 6 départements de génie : Génie Électrique & Électronique (Licence) ; Génie Chimique (Licence) ; Génie Mécanique (Licence) ; Génie Civil (Licence) ; Génie Logiciel & Informatique (Licence et Master) ; Génie Industriel (Licence et Master). SCE est aujourd’hui une référence nationale, tant dans le domaine de la formation que sur le marché du travail. Massa-SCE est le programme Prépa & Intégration de 9 mois, durant lesquels la SCE dote ses étudiants de tous les outils nécessaires afin d’intégrer avec succès le cursus d’ingénieurs de leurs choix. Grâce à un cursus orienté emploi, la SCE pousse à la créativité et à l’innovation, forme à la recherche des meilleures solutions, favorise et met en place le meilleur de la Recherche et Développement.
Ben Gourion en a rêvé, la SCE l’a fait
Le visionnaire Ben Gourion l’avait prédit, « c’est le Néguev qui posera le plus grand défi à l’esprit pionnier d’Israël ». Un sondage réalisé en début d’année par le ministère du Développement du Néguev et de la Galilée avait montré que 52 % des sondés pensent que le Néguev offre de formidables opportunités. Séduits, de plus en plus de groupes de jeunes partent ainsi créer de nouvelles communautés au sud du pays. Le Néguev où ne réside que 8 % de la population israélienne, représente pourtant 60 % de la surface de l’Etat hébreu. Cette région va connaître une forte expansion grâce à l’effort budgétaire sans précédent décidé par le gouvernement israélien. En effet, le gouvernement va accorder 400 millions d’euros pour permettre le développement socio-économique du Néguev, déclencher un plan d’aide pour un millier de petites entreprises du sud d’Israël dans la mise en place de plateformes d’e-commerce (Projet Israël Digital), la délocalisation de plus de 30 000 militaires et de leurs familles et la construction ou la réhabilitation de 490 000 logements en font le nouvel Eldorado de la terre promise. Le Jérusalem Post écrivait en juillet dernier : « la délocalisation massive des installations militaires vers le sud connaît une avancée remarquable. Des multinationales se déplacent vers le nouveau Parc technologique de Beer Sheva dans le Néguev, transformant cette ville négligée en cyber capitale globale. L’autoroute Trans-Israël (route 6) et les réseaux de train affichent un développement sans précédent ». Selon le nouveau plan gouvernemental, la population du Néguev devrait atteindre environ 1,8 millions d’habitants d’ici à 2035. 22 nouvelles villes seront établies, avec un impact minimal sur l’environnement, au moins sept d’entre elles seront des villes bédouines. Dans l’un de ses rapports l’OCDE écrivait d’ailleurs que les technologies vertes sont un moteur clé du développement du Néguev.
Le projet femmes ingénieurs de la SCE
Au cours de la soirée qui a accueilli de nombreux invités de marque, dont Mme Nicole Guedj, présidente de la Fondation France Israël, Simon Skira a évoqué un article sur le projet « femmes ingénieurs » de la SCE, publié dans le magazine Israël Science Info dont la fondatrice est Esther KAGAN. « Actuellement, la proportion de filles dans notre université représente 27 % des étudiants, un chiffre élevé par rapport à la moyenne nationale, mais très faible par rapport au pourcentage de femmes dans la population. C’est le cas dans les écoles d’ingénieurs partout dans le monde. Des tests réalisés dans de grandes écoles montrent que les femmes ont autant et souvent plus d’aptitudes que les hommes pour les études technologiques. Mais pour des raisons d’ordre social, les femmes n’entreprennent pas ce genre d’études. La plupart des étudiantes en ingénierie choisissent les départements du génie chimique ou industriel, le pourcentage dans les autres départements atteignant à peine 10 %. A la SCE nous nous efforçons de bouger les lignes en offrant un programme d’implication multi-facettes aux lycéennes et un mentorat individuel et collectif à toutes les étapes du programme universitaire de 4 ans. Nous appuyons sur la confiance en soi et la responsabilisation. Les bourses d’études et les bourses de subsistance leur permettent de se concentrer sur leurs études. Les étudiantes en dernière année reçoivent des conseils sur leur carrière et de l’aide à l’emploi. Grâce au projet, elles se rendent dans des usines et participent à des réunions avec des femmes ingénieurs d’exception, véritables modèles pour ces futurs décideurs », a évoqué Simon Skira.
Pour contacter l’école d’ingénieurs Sami Shamoon en France : +33(0)183626350 +33(0)1663865413