Une nouvelle puce électronique dotée de capteurs chimiques de taille nanométrique est sur le point de révolutionner les procédures de sécurité dans les aéroports et autres lieux publics partout dans le monde. Ce capteur nanotechnologique qui repose sur un procédé révolutionnaire, est mis au point à l’Université de Tel-Aviv par le Pr Fernando Patolsky.
Les forces de sécurité dans le monde utilisent un matériel sophistiqué, un personnel qualifié, et des chiens de détection pour protéger les aéroports et autres lieux publics contre les attaques terroristes. Mais ces matériels sont souvent coûteux et encombrants. Cette nouvelle puce électronique, qui s’inspire de notre système olfactif, va leur permettre de faire leur travail de façon beaucoup simple et fiable.
Ce capteur nanotechnologique, mis au point par le Pr Fernando Patolsky de l’école de chimie de l’Université de Tel Aviv et du Centre de nanosciences et de nanotechnologies, et développé par la société Tracense basée à Herzliya, capte l’odeur des explosifs molécules mieux que le nez d’un chien de détection. Ce dispositif mobile, peu coûteux et de haute précision, détecte les explosifs dans l’air à des concentrations ultra faibles, à peine quelques molécules pour 1 000 milliards. Ce détecteur peut donc identifier à distance des quantités infimes de molécules que les autres détecteurs ne peuvent pas reconnaitre.
Tracense a déjà investi des millions de dollars dans le prototype, actuellement en cours de test. Les centres commerciaux, les gares et autres lieux publics pourront s’en équiper.
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Ces travaux ont été récemment publiés dans la revue Nature Communications.
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