Le 12 nov. 2015 par Israël Science Info desk
Le réchauffement climatique et son implication sur la montée du niveau des océans réduit le stock d’eau potable sur terre. Il est donc crucial de limiter l’évaporation de l’eau présente dans les réservoirs. On considère qu’environ 50% de l’eau se trouvant dans un réservoir à l’air libre part sous forme gazeuse dans l’atmosphère. Ceci augmente également le taux de salinité de l’eau restante et accroît le coût de traitement a posteriori. NeoTop water system, une start-up israélienne a récemment développé une technique permettant de limiter l’évaporation de l’eau présente dans les réservoirs ainsi que le développement d’algues et autres planctons.
Le système consiste en une multitude de petites sphères flottant à la surface de l’eau. Par un procédé innovant ces petites capsules permettent de réduire la température du bassin et de réduire le taux d’évaporation jusqu’à 94%. Le procédé est étonnamment assez simple. L’hémisphère inférieur du dispositif est immergé dans le bassin alors que la partie supérieure est située hors de l’eau. L’eau s’évaporant dans la sphère se re-condense sur la partie supérieure, puis redescend dans le réservoir. Ce mouvement hydraulique permet également de limiter l’apparition d’algues qui se développent usuellement dans les eaux stagnantes.
Mais d’autres applications sont également envisagées. Ce procédé est également utilisé à d’autres fins. Par exemple dans les fermes aquatiques ou les aquariums ce procédé permet de protéger les poissons des prédateurs. De manière analogue cet équipement peut permettre de limiter la présence d’oiseaux proche des aéroports en équipant les bassins environnants. Le coût total des dégâts causés par les volatiles pris dans les turbines d’avion est estimé à 1,2 milliard de dollars par an. Le système développé par NeoTop water system est en ce moment même utilisé dans certains bassins de Californie et une nouvelle version du produit a été révélée lors de la WATEC conférence qui a eu lieu en Octobre en Israël.
Auteur : Dr Fabien Lafont, VI chercheur, Weizmann institute of sciences
Sources : http://www.neotopwater.com/ et BVST Israel