Après un fléchissement marqué mais temporaire en 2014, la croissance devrait se redresser et atteindre environ 3 % en 2015 et 3,5 % en 2016, ce qui devrait éviter une montée du chômage. Le rebond de la demande intérieure attendu après la fin du conflit à Gaza ainsi que le renforcement prévu de l’environnement extérieur et l’affaiblissement récent du taux de change vont soutenir l’activité. L’économie devrait aussi bénéficier de taux d’intérêt toujours bas et d’une pause dans le processus d’assainissement budgétaire en 2015. La baisse des prix justifie le maintien d’une politique monétaire expansionniste pour faciliter la reprise. Il faut néanmoins rester vigilant quant au risque d’emballement du marché immobilier induit par cette politique. L’engagement des autorités à renouer avec l’assainissement budgétaire en 2016 et à poursuivre l’objectif de désendettement public est bienvenu. Cela étant, les dépenses budgétaires civiles, déjà relativement faibles, notamment dans le domaine de l’éducation et des services sociaux, devraient être protégées de toute réduction dans la mesure du possible.
Source OCDE