i24news. Une technologie préconisée par la société israélienne Pluristem peut éviter d’endommager les cellules affectées par l’ARS (syndrome d’irradiation aiguë). Quatre ans après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, le pays n’est toujours pas sorti d’affaires, et le risque d’empoisonnement par les radiations de masse ne cesse de peser, a rapporté le Times of Israel vendredi d’après un communiqué officiel de Pluristem. Le centre scientifique international de l’université préfectorale de médecine de Fukushima a signé un accord avec la compagnie israélienne Pluristem Therapeutics afin de développer le médicament PLX-R18 préconisé par les Israéliens contre le ARS.
Selon l’accord, les cellules PLX-R18 seront étudiées principalement comme traitement potentiel contre les dommages causés par les radiations sur la peau, les poumons et les régions gastro-intestinales. Pluristem contribuera à fournir des cellules PLX-R18 ainsi que ses connaissances scientifiques, tandis que l’Université médicale de Fukushima réalisera les études.
La société Pluristem basée à Haïfa organise des études avec les Instituts Nationaux de la Santé pour savoir si les thérapies cellulaires placentaires peuvent traiter l’exposition aux radiations. ARS peut causer des blessures mortelles dans différentes régions. Mais des essais ont montré que la technologie des cellules souches développé par Pluristem peut éviter d’endommager les cellules affectées par ARS.
« Nous recueillons des cellules de placenta après une césarienne parce que la mère doit signer une lettre de consentement », a rapporté Zami Aberman, le PDG de Pluristem. « Quatre heures après la naissance, nous commençons la fabrication. Nous réduisons le placenta en morceaux, rajoutons des enzymes, et recueillons les cellules libérées par la transformation enzymatique » a-t-il expliqué.
Selon Zami Aberman, huit semaines plus tard, le produit est prêt, et entre 50 et 100 millions de cellules sont emballées dans un flacon, qui sont ensuite cryogéniquement congelées jusqu’à ce qu’elles doivent être utilisées. 30 000 flacons peuvent être produits à partir d’un placenta, chaque flacon correspondant à une dose.
Le PDG de Pluristem insiste : ce qui est unique dans ce traitement fait à partir de cellules souches, c’est qu’il n’a pas besoin d’être adapté au sang ou au type de tissu du destinataire. Une fois injecté, le PLX-R-18 « communique » avec le corps du patient et lui permet de commencer à se guérir des dégâts hématologiques, gastro-intestinal et neurovasculaires. Il peut être administré jusqu’à 72 heures après l’exposition aux radiations, un avantage vu que les services médicaux ne sont pas toujours immédiatement disponibles.
L’étude va maintenant être étendue à l’Université médicale de Fukushima, qui, aux côtés de la recherche appuyée par les institutions américaines, aidera à transformer PLX-R18, tel que Pluristem l’espère, vers un traitement, sinon un remède, contre les ARS.
Sources i24news et Times of Israel