Les fleurs d’un arbuste aromatique israélien local appelé Chiliadenus iphionoides (varthemia) améliorent la sécrétion d’insuline et l’absorption de glucose chez les personnes atteintes de diabète de type II. Le biologiste Jonathan Gorelick, directeur scientifique du Centre régional de recherche et développement de Judée en Israël a isolé les principes actifs de cette plante à fleurs jaunes et s’est assuré que ces composés sont bien présents lorsque la plante est cultivée en serre.
Jonathan Gorelick a présenté ses résultats à la 25ème Conférence de Judée et Samarie qui s’est tenue à l’université d’Ariel, en Israël. « Cette plante qui pousse en Israël, en Jordanie et dans le Sinaï, est utilisée traditionnellement par les Bédouins pour le contrôle du diabète. J’ai étudié diverses plantes pour traiter le diabète et celle-ci est l’une des plus prometteuses ».
Dans une étude publiée dans le Journal of Ethnopharmacology en octobre 2011, Jonathan Gorelick et son équipe avaient décrit comment ils ont testé les effets de la plante sur un rongeur du Néguev auquel ils avaient inoculé le diabète. Lorsque les animaux ont été soumis à un test de tolérance au glucose par voie orale, le taux de glycémie de ceux qui avaient absorbé de la varthemia avant le test est immédiatement retombé à des niveaux normaux.
La consommation de cette plante augmente l’absorption du sucre dans les cellules musculaires et adipeuses des rongeurs, et réduit le taux de glycémie. Les chercheurs ont identifié l’un des principes actifs et continuent à en chercher d’autres, et mènent aussi des études sur le diabète de type I. Dans le même temps, ils mènent des essais pour trouver le meilleur moyen de cultiver cette plante en conservant ses composés actifs intacts, car ces principes disparaissent souvent lorsque la plante est cultivée.
Leur objectif : faire en sorte qu’un traitement naturel du diabète soit enfin disponible dans le commerce.
Le Centre régional de R&D de Judée est parmi les huit centres de recherche agricole d’Israël. Ces centres sont supervisés et soutenus par le ministère de la Science et par l’université Ben Gourion du Néguev. Des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem et du centre Volcani on participé à ces travaux sur le varthemia.