Université Hébraïque de Jérusalem : l'entraînement cérébral BrainHQ peut soulager les symptômes dépressifs

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Les deux formes les plus courantes pour soigner la dépression sont la voie orale chez un « psy » et la voie thérapeutique avec des médicaments. Mais il existe une troisième voie : l’entrainement cérébral. Une nouvelle étude de l’Université Hébraïque de Jérusalem, de l’Université dominicaine et de la société Posit Science (BrainHQ) suggère qu’on peut traiter une forme de déficit cognitif courant chez les personnes présentant des symptômes dépressifs, et les aider à soigner ces symptômes. Les chercheurs ont montré un lien significatif entre le déficit d’une capacité cognitive, le contrôle inhibiteur, et les symptômes dépressifs. Le contrôle inhibiteur permet aux individus d’évaluer une réponse impulsive et de rendre une réponse plus réfléchie et plus cohérente avec la réalisation de leurs objectifs.

Les scientifiques pensent que chez les personnes présentant des symptômes dépressifs, le déficit du contrôle inhibiteur peut déclencher facilement la tristesse, à plusieurs reprises, à partir d’informations que d’autres personnes pourraient ignorer ou supprimer par le biais du contrôle inhibiteur, ce qui entraîne la « rumination » ou le fait de « broyer du noir ». D’après les réponses à un questionnaire psychologique au début de l’étude, sur les 114 participants à l’étude, environ 29 % ont été classés comme ayant une dépression minimale, 21 % comme ayant une dépression légère, 20 % comme ayant une dépression modérée et 30 % comme ayant une dépression modérée à sévère.

Dr Michael Merzenich
Dr Michael Merzenich

L’étude a utilisé un module informatique «go – no go» pour mesurer le contrôle inhibiteur. Les participants se sont vu présenter une image cible, puis un mélange d’images, dans lequel la cible était présente 20 % du temps. Comme chaque image était présentée pendant une fraction de seconde, le participant devait appuyer sur le clavier, si l’image n’était pas la cible, et se retenir de taper, si c’était la cible. Le taux d’erreur a fourni aux chercheurs une mesure du contrôle inhibiteur. L’étude a révélé que des symptômes dépressifs plus profonds étaient associés à des déficits plus importants du contrôle inhibiteur, quel que soit le niveau de dépression. Les participants ont également été exposés à des images avec un contenu émotionnel varié : triste, heureux et neutre.

Des images tristes et neutres ont entraîné des temps de réponse plus mauvais. « Souvent, nous pensons que l’humeur et la fonction cognitive sont indépendantes l’une de l’autre », a observé le Dr Henry Mahncke, PDG de Posit Science, qui a lancé des exercices informatiques axés sur l’entraînement au contrôle inhibiteur. « Ces nouveaux résultats confirment une compréhension nouvelle de la santé du cerveau, que l’humeur et la fonction cognitive sont toutes deux des fonctions de la santé du cerveau et sont profondément liées, avec des relations bidirectionnelles entre les performances cognitives et la santé mentale », a poursuivi le Dr Mahncke. « Cette étude soulève une question intéressante : l’amélioration du contrôle inhibiteur grâce à l’entraînement cérébral pourrait-elle améliorer la santé mentale ? »

Neuf études antérieures utilisant des exercices de l’application BrainHQ de Posit Science ont montré des progrès significatifs des mesures de symptômes dépressifs chez diverses populations, notamment la réduction du risque d’apparition de symptômes dépressifs et du risque d’aggravation des symptômes dépressifs chez les populations plus âgées, ainsi que l’amélioration des symptômes dépressifs chez les patients n’ayant pas bénéficié d’un traitement médicamenteux traditionnel de la dépression.

Plus de 100 études publiées sur les exercices dans BrainHQ ont montré des améliorations, y compris des gains dans les mesures cognitives standard (attention, vitesse, mémoire, fonction exécutive, cognition sociale), dans les mesures standard de la qualité de vie (humeur, confiance et contrôle, maintien autonomie, qualité de vie liée à la santé) et dans les activités du monde réel (marche, équilibre, conduite, cognition quotidienne, travail).

On peut tester BrainHQ gratuitement.

Traduction/adaptation Esther Amar pour Israël Science Info

Publication dans Nature Scientific Reports, 1er juin 2021

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A study published this week in Nature: Scientific Reports suggests that addressing a common cognitive deficit in people with depressive symptoms may help address those symptoms. Researchers at Hebrew University, Dominican University, and Posit Science Corporation found a significant correlation between deficits in the cognitive skill of inhibitory control and depressive symptoms.

Inhibitory control is a cognitive skill that permits people to check an impulsive response and instead make a considered response more consistent with achieving their goals. Scientists believe that in people with depressive symptoms, deficits in inhibitory control can lead to sadness being triggered easily and repeatedly from information that others might ignore or suppress through inhibitory control – resulting in what is referred to as “rumination” or “brooding.”

Based on responses to a psychological questionnaire at the beginning of the study, of the 114 study participants, approximately 29% were classified as having minimal depression, 21% as having mild depression, 20% as having moderate depression, and 30% as having moderately severe to severe depression.

Dr Michael Merzenich
Dr Michael Merzenich

The study used a computerized “go-no go” task to measure inhibitory control, in which participants were presented a target image and then were presented a mix of images, in which the target was present 20 percent of the time. As each image was presented for a split second, the participant needed to tap on the keyboard, if the image was not the target, and withhold a tap, if it was the target. Measuring the error rate provided the researchers with a measure of inhibitory control. 

The study found that deeper depressive symptoms were associated with greater deficits in inhibitory control – regardless of the level of depression.

Participants also were presented with images that had varied emotional content: sad, happy, and neutral. Sad and neutral images resulted in worse response times.

“Often we think of mood and cognitive function as being independent from each other,” observed Dr. Henry Mahncke, CEO of Posit Science, whose organization has pioneered computerized exercises which focus on training inhibitory control. 

“These new results confirm an emerging understanding of brain health – that mood and cognitive function are both functions of brain health, and are deeply intertwined, with bi-directional relationships between cognitive performance and mental health,” Dr. Mahncke continued. “This study raises an interesting question – could improving inhibitory control through brain training improve mental health?”

Nine prior studies using exercises found in the BrainHQ app from Posit Science have shown significant gains in measures of depressive symptoms across varied populations, including reducing the risk of the onset of depressive symptoms and the risk of depressive symptoms worsening in older populations, as well as the improvement of depressive symptoms in patients who had not benefited from traditional drug therapy for depression.

Publication in Nature Scientific Reports, June 1st 2021

More than 100 published studies of the exercises in BrainHQ have shown benefits, including gains in standard measures of cognition (attention, speed, memory, executive function, social cognition), in standard measures of quality of life (mood, confidence and control, maintaining independence, health-related quality of life) and in real world activities (gait, balance, driving, everyday cognition, work). BrainHQ is now offered, without charge, as a benefit by leading national and 5-star Medicare Advantage plans, and by hundreds of clinics, libraries, and communities.

Consumers can also try BrainHQ for free

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