Universités de Haïfa et BGU : une maison remplie de livres dans l'enfance préserve du déclin cognitif

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Les étagères remplies de livres ont suscité la curiosité des enfants pendant des générations.  Selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Haïfa, de l’Université Ben Gourion du Néguev et du Centre de données gérontologiques d’Israël, grandir dans une maison remplie de livres semble améliorer la mémoire chez les 65 ans et plus, et préserver contre le déclin cognitif. Les étagères confèrent ainsi des avantages à long terme jusqu’ici inconnus.
 
Le Dr Galit Weinstein de l’Université de Haïfa, le Dr Ella Cohn-Schwartz de BGU et Noam Damri du Centre de données gérontologiques d’Israël ont analysé les résultats de deux parties de l’enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (SHARE). 8239 personnes ne souffrant pas de maladie neurodégénérative ont répondu à l’enquête en 2011 et 2013. Les chercheurs ont découvert qu’une maison d’enfance remplie de livres était significativement corrélée à une amélioration de la mémoire immédiate, de la mémoire retardée, de la fluidité verbale et d’un déclin cognitif global moindre. Une maison remplie de livres était considérée comme une maison qui avait au moins assez pour remplir une étagère (11 à 25 livres).
 
« Si nous pouvons identifier les facteurs précoces de la vie qui affectent le vieillissement cérébral et donnent un avantage aux personnes en fin de vie, nous pouvons alors préserver la fonction cognitive à un âge avancé », explique la Dr Ella Cohn-Schwartz du Département de santé publique de la Faculté de médecine. Sciences de la santé à la BGU. « Cette étude contribue à notre compréhension de l’importance de nos environnements d’enfance pour la santé du cerveau chez les personnes âgées. D’autres études sont nécessaires pour déterminer les effets à long terme sur le cerveau de la transition de la lecture de livres imprimés à l’utilisation de médias numériques », déclare le Dr Weinstein.
Traduit et adapté par Esther Amar pour Israël Science Info
 
 
 
 

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While bookshelves filled with books have intrigued and delighted children for generations, they may confer heretofore unknown long-term benefits. According to a new study by researchers from the University of Haifa, Ben-Gurion University of the Negev and the Israel Gerontological Data Center, growing up in a book-filled home seems to improve memory in those 65 years old and older as well as preserve against cognitive decline.

Dr. Galit Weinstein of The University of Haifa, Dr. Ella Cohn-Schwartz of BGU, and Noam Damri of the Israel Gerontological Data Center analyzed the results of two waves of the Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe (SHARE). 8,239 individuals not suffering from neurodegenerative disease filled out the survey both in 2011 and 2013. The researchers discovered that a book-filled childhood home correlated significantly with improved immediate memory, delayed memory, verbal fluency, and less global cognitive decline. A book-filled home was considered one which had at least enough to fill one shelf (11-25 books). « If we can identify early life factors that affect brain aging and give an advantage to people in late life, then we can preserve cognitive function in older age, » explains Dr. Ella Cohn-Schwartz of the Department of Public Health in the Faculty of Health Sciences at BGU.

« This study contributes to our understanding of the importance of our childhood environments for brain health in old age. More studies are needed to determine the long-term effects on the brain of the transition from reading printed books to using digital media, » says Dr. Weinstein.

Published in Dementia and Geriatric Cognitive Disorders

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