N’était la présence de molécules d’hydroxyde (OH), la grande quantité de polluants générée par les activités humaines persisteraient dans l’atmosphère sans se décomposer. Mais une équipe internationale vient de montrer l’existence de mécanismes d’auto-nettoyage liés à la présence d’un radical déjà identifié, l’hydroxyde (OH). Sans avoir besoin d’énergie solaire, l’OH apparaît presque spontanément par la formation de gouttelettes d’eau. Selon Sergey Nizkorodov (Université de Californie), l’un des auteurs de l’étude, le OH serait présent en bien plus grande quantité dans l’atmosphère qu’on ne le pensait. Cela va améliorer la compréhension de la dynamique atmosphérique et permettre la construction de modèles plus précis pour analyser les impacts de la pollution atmosphérique et concevoir de nouvelles solutions aux problèmes de pollution atmosphérique en augmentation constante.
En réagissant avec les polluants, l’OH empêche des gaz toxiques comme le dioxyde de soufre de se former ou de persister dans l’air. Le champ électrique situé à la surface entre les gouttelettes d’eau en suspension dans l’air et l’air ambiant peut générer de l’OH par un mécanisme que les chercheurs viennent de révéler.
Des chercheurs de l’Université Claude Bernard en France, de l’Université de technologie du Guangdong en Chine, et de l’Institut Weizmann en Israël sont impliqués dans cette découverte, entre autres.
Publication dans PNAS,
Traduction/adaptation Esther Amar pour Israël Science Info