Le 23 oct. 2022 par Israel Science info desk
En préparation de la COP 27, conférence des Nations Unies sur le climat à Charm el-Cheikh du 6 au 18 novembre 2022, le Cabinet du premier ministre a approuvé un nouveau plan pour le climat, aux termes duquel tous les ministères doivent, d’ici la fin 2023, soumettre leurs plans d’action pour faire face à la crise climatique.
Le Premier ministre Yair Lapid a déclaré : « la crise climatique nous offre des opportunités exceptionnelles, pour un développement de l’économie israélienne plus durable et prospère. Nous venons de franchir une étape importante en fixant une date limite qui obligera tous les ministères concernés à présenter au Cabinet des rapports annuels sur leurs progrès dans la mise en œuvre des plans d’action sous la supervision du premier ministre et de la ministre de la protection de l’environnement Tamar Zandberg. Nous continuerons à mettre en œuvre les décisions gouvernementales sur le climat et à améliorer la préparation des ministères ».
Tamar Zandberg, ministre de la Protection de l’environnement : « Nous voyons les dégâts de la crise climatique, la crise la plus grave à laquelle l’humanité est confrontée au quotidien. Les ouragans causent mort et destruction dans le monde entier ; en raison de la crise climatique, ils s’aggravent et apparaissent plus fréquemment. Les préparatifs préalables au niveau national sont essentiels pour sauver des vies et l’environnement. Cette mesure est une étape clé dans la préparation d’Israël face aux dommages et aux changements apportés par la crise climatique ».
D’ici fin 2023, tous les ministères devront avoir rédigé et présenté des plans de préparation au changement climatique conformes aux scénarios de changement climatique préparés par l’Autorité nationale d’urgence (NEA) et le ministère de la Protection de l’environnement, et aux priorités et analyses des tendances climatiques fixées par l’Autorité du changement climatique du ministère de la Protection de l’environnement.
Le Conseil national de sécurité sera responsable de la coordination interministérielle. Un consultant professionnel au nom du ministère aidera les ministères du gouvernement à cartographier leurs besoins et à rédiger leurs plans. Se préparer aux effets et aux dommages causés par le changement climatique vise à protéger la santé et la qualité de vie des implications de la crise climatique et des changements prévus et actuels.
Les effets sont maintenant observés dans le monde entier sous la forme d’événements d’extrême urgence tels qu’une augmentation de la fréquence des incendies de forêt et des inondations susceptibles de s’aggraver à mesure que le réchauffement climatique se poursuit. Les différents ministères seront responsables des différents domaines touchés par la crise climatique.
Par exemple, le réchauffement et la diminution du nombre de nuits froides doivent modifier les produits agricoles nécessaires à Israël. Toutes les infrastructures maritimes devront s’adapter à l’augmentation prévue du niveau de la mer. Les villes d’Israël devront s’adapter en augmentant l’ombrage et le reboisement pour contrer les vagues de chaleur sévères plus longues.
La NEA prépare des scénarios de changement climatique en coopération avec le ministère de la Protection de l’environnement. En début d’année, la NEA a publié le premier scénario concernant les inondations. Dans les années à venir, on s’attend à ce que des scénarios supplémentaires soient diffusés qui aideront les différents organismes gouvernementaux à se préparer aux événements climatiques qui devraient se produire dans la région, notamment les vagues de chaleur, les incendies de forêt, les tempêtes de neige et le froid extrême.
Cette décision rejoint une série de plans et d’actions menés par le ministère de la Protection de l’environnement pour améliorer la préparation de l’État d’Israël aux changements attendus dus à la crise climatique. Le ministère a, entre autres, adopté la loi sur le climat en première lecture à la Knesset et devrait continuer à travailler à son avancement à la prochaine Knesset. Le ministère veille également à soutenir les autorités locales dans la rédaction de plans de préparation ciblés à la crise climatique. Il propose un plan national visant à augmenter les zones d’ombre et à rafraîchir les zones urbaines en plantant des arbres, ainsi qu’un plan visant à réhabiliter les cours d’eau et à encourager les autorités locales à préserver les espaces verts urbains naturels.
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Lire aussi :
Israël : un plan à 3 milliards de shekels pour stimuler la technologie climatique
i24NEWS – 27 juin 2022
« Le développement des technologies permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique »
Le gouvernement a approuvé dimanche un plan de trois milliards de shekels (823.3 millions d’euros) pour stimuler l’innovation visant à lutter contre le réchauffement climatique.
Cette décision fait suite à la rédaction d’un rapport détaillé par une équipe interministérielle, dirigée par les directeurs des ministères de la Science et de la Technologie, de la Protection de l’environnement et de l’Énergie, ainsi que par le directeur général de l’Autorité de l’innovation.
Le Premier ministre Naftali Bennett a souvent déclaré que le développement de technologies permettant d’atténuer le changement climatique et de s’y adapter est le meilleur moyen pour Israël de contribuer globalement à la lutte contre le réchauffement climatique.
Soulignant la nécessité d’un soutien gouvernemental, la ministre des Sciences et de l’Innovation, Orit Farkash-Hacohen, a affirmé que le secteur technologique israélien se concentre aujourd’hui principalement sur les communications, la finance et la cybernétique, et moins sur la technologie climatique – un terme qui inclut les technologies pour l’énergie propre, le transport, le traitement de l’eau, la fabrication de produits alimentaires, la réduction des déchets et l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement.
En décembre, PLANETech, une communauté d’innovation israélienne à but non lucratif axée sur les technologies du changement climatique, a indiqué que les entreprises israéliennes de technologie climatique avaient attiré plus de 2,2 milliards de dollars (2.08 milliards d’euros) d’investissements au cours de l’année 2021, soit 57% de plus qu’en 2020.