Les Américains dépensent des fortunes pour rester jeune, plus de 10 milliards de dollars par an, en produits divers et chirurgie, mais ces techniques n’ont pas d’effet permanent. Le fameux Botox (toxine botulique) qui lisse les rides et les ridules est le N°1 des procédés non chirurgicaux aux Etats-Unis depuis le début des années 2000. Mais les injections de cette bactérie toxique n’ont qu’un effet temporaire et comporte de nombreux risques neurologiques, entre autres.
Une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv (TAU) et de l’école de médecine de Harvard a mis au point une technique non invasive qui utilise des impulsions électriques à haute tension pour stimuler et régénérer la croissance des tissus. Cette technique innovante ne provoque ni cicatrices, ni brûlures et pourrait révolutionner complètement le traitement des maladies dégénératives de la peau.
«Notre technologie d’impulsions électriques présente de nombreux avantages. Elles ont déjà prouvé leur efficacité, par exemple, pour la conservation des aliments, l’ablation de tumeurs et la désinfection des plaies», a déclaré le Dr Golberg. «Notre technologie peut relancer la sécrétion de nouveau collagène et de capillaires dans certaines zones problématiques. Avec le vieillissement des populations et le changement climatique, les maladies dégénératives de la peau affectent une personne sur trois adultes de plus de 60 ans, ce qui va représenter un immense défi en termes de soins. »
Le Dr Sivan Cohen-Wiesenfeld, membre du comité scientifique d’Israël Science Info et rédactrice de recherche pour Afauta, précise : « Les chercheurs sont en train de développer un dispositif à faible coût en vue d’essais cliniques pour tester l’innocuité et l’efficacité de cette technologie chez les humains« .
L’étude a été dirigée par le Dr Alexander Golberg de l’école Porter des études environnementales (TAU), le Centre de médecine et d’ingénierie de l’Hôpital du Massachusetts, l’école de médecine de Harvard et l’Hôpital Shriners Burns (Boston), en collaboration avec le Dr William J. Austen du département de chirurgie plastique de l’Hôpital du Massachusetts, le Dr Martin L. Yarmush (Centre de médecine et d’ingénierie à l’Hôpital du Massachusetts, l’Hôpital Shriners Burns de Boston, et d’autres éminents chercheurs.
Source Scientific reports Nature