Coronavirus : grâce aux oiseaux, les Instituts Migal et Volcani (Israël) pourraient créer un traitement d'ici 3 mois

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Un groupe de chercheurs au nord d’Israël a déclaré avoir réalisé une «percée scientifique majeure» dans le traitement du coronavirus. Lors d’une conférence de presse, des chercheurs du Migal Galilee Research Institute ont annoncé une découverte dans le cadre de recherches sur le coronavirus menées chez les oiseaux. Leur traitement a guéri les oiseaux infectés par le coronavirus, et des essais cliniques à l’Institut israélien de recherche agricole Volcani ont confirmé l’efficacité du traitement.

Ce traitement, développé pour les oiseaux par l’Institut Migal, est administré par voie orale, et le traitement développé pour les humains le serait également.

La manifestation du coronavirus chez les oiseaux est très similaire à sa manifestation chez l’homme, et la structure génétique du virus chez l’homme et les oiseaux également, selon les chercheurs. En conséquence, le traitement développé pour les oiseaux pourrait être applicable aux humains. Ils pensent qu’un traitement efficace pourrait être développé pour les humains dans les trois mois.

David Zigdon, directeur des opérations de l’Institut Migal, constate «qu’il existe un besoin vital d’une solution rapide à l’infection humaine du coronavirus, et nous y avons travaillé sans repos. La solution que nous développons contre le virus COVID-19 s’est avérée efficace et nous pensons qu’une version pour un traitement humain peut être prête en huit à 10 semaines. Elle serait suivie d’une période d’essai de 90 jours pour assurer la sécurité. »

Pour le directeur de l’Institut Migal, le professeur Dan Levanon, « la vitesse à laquelle le traitement pourrait être commercialisé dépend de l’approbation réglementaire. Actuellement, la maladie provoque des pertes terribles. Je pense que les régulateurs de l’État sauront faire preuve d’indulgence lors des différentes étapes que le traitement doit franchir avant son approbation, en s’assurant qu’il ne causera pas d’effets secondaires. Dans des conditions normales, l’approbation d’un tel traitement prendrait probablement plusieurs années ».

Source Dror Halavy pour Hamodia

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A group of researchers in northern Israel said Thursday they had achieved a “scientific breakthrough” in treating coronavirus. At a press conference, researchers of the Migal Galilee Research Institute said that the breakthrough had come while they were doing research on coronavirus in birds. A treatment had been discovered which cured the birds infected with coronavirus, and clinical trials at Israel’s Volcani Agricultural Research Institute had confirmed the treatment’s viability.

The basic coronavirus in birds is very similar in patterns of infection and effect of the virus in humans, and the genetic structure of the virus in both humans and birds is very similar, the researchers said. As a result, the treatment developed for birds could be applicable to humans – and they believed that an effective treatment could be developed for humans within three months, they said.

David Zigdon, Chief Operating Officer of the Institute, said that “there is a great need for an immediate solution to human infection of coronavirus, and we have been working to do that nonstop. The solution we are developing against COVID-19 virus has proven effective, and we believe a version for human treatment can be ready within eight to 10 weeks. That would be followed by a 90-day test period to ensure safety. The treatment we developed for birds is given orally, and the treatment we are developing for humans will also be given orally.”

Director of the Institute Professor Dan Levanon said the speed with which the treatment could be used would depend on regulatory approval. “Under the current conditions in which the disease is causing terrible losses, I believe that state regulators would be very lenient in the various stages that the treatment must pass before it is approved, of course ensuring that it will do no harm via side effects and the like. Under normal conditions, approval of a treatment like this would likely take several years,” he said.

Source Dror Halavy for Hamodia

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