Menaces chimiques des conteneurs maritimes : le Technion et la BGU (Israël) partenaires du projet Cosmic (UE)
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L’amélioration du contrôle du passage des conteneurs et des véhicules aux frontières et le renforcement des contrôles de sécurité à l’entrée des infrastructures critiques sont essentiels pour lutter contre les menaces terroristes, le vol et la contrebande. Le groupe de services IT Atos contribue au développement du système COSMIC de détection des menaces chimiques dans des conteneurs maritimes. Atos multiplie les alliances stratégiques, comme en témoigne sa participation active au projet européen COSMIC.
Dans le cadre du programme Horizon 2020 pour la recherche et l’innovation, le projet COSMIC est doté d’un financement européen de 3,5 millions d’euros. Plus de 350000 euros de contribution européenne revenant à Atos, par le biais de son entité espagnole. Ce projet de recherche a débuté à l’automne 2018 pour une durée de 30 mois.
Ce projet implique neuf partenaires : outre Atos, les entreprises Lingacom qui coordonne l’ensemble du projet COSMIC et SEADM (Sociedad Europea de Análisis Diferencial de Movilidad) sont engagées. Et trois instituts de recherche : le Technion et l’université Ben Gourion du Néguev en Israël (BGU), ainsi que le Conseil supérieur espagnol de la recherche scientifique (CSIC).
COSMIC est en cours de développement. Il porte sur la création d’un système d’inspection et de détection par capteurs de composants CBRNE (chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs) introduits dans des conteneurs.
Il vise, par extension, à lutter contre la menace terroriste, le vol et la contrebande. L’Union européenne et ses partenaires redoutant l’introduction clandestine de composants CBRNE dans des conteneurs et des véhicules aux abords des ports maritimes et aux frontières.
Le groupe français Atos, via sa filiale espagnole, pilote le groupe de travail System Analytics and User. Le groupe est en charge du développement du système COSMIC. Il doit analyser les sorties des dispositifs et capteurs utilisés, et d’autres informations issues de sources externes. Le logiciel et les algorithmes vont donc à la fois gérer les capteurs et les données.
« L’ensemble doit permettre l’inspection rapide d’un grand nombre de conteneurs et de véhicules», explique Atos. « Une inspection en trois étapes (primaire, secondaire, ciblée) est prévue. Seuls les conteneurs non suspects seront libérés rapidement afin de poursuivre leur parcours ».
Trois administrations (douanes néerlandaises, police nationale israélienne et Guardia Civil espagnole) sont également représentées.
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